Ses oeuvres se construisent à partir d’objets laissés à l’abandon, jetés au rebut, de fragments de toutes sortes pour former de nouvelles entités qui font appel à l’imaginaire. La série d’œuvres sur papier Fusion (série blanche) est réalisée à partir de la série Variations infinies une série de photographies réalisées en 1996 par Diane Lafontaine d’une sculpture déployable et amovible composée d’acier, de plastique, de verre, de roues, de pentures et d’objets trouvés (mécanisme de machine à coudre, poulie de corde à linge) réalisée en 1995-1996 en collaboration avec Annie Lebel, Jean-Gilles Lemieux, Natalie Dionne, Geneviève L’Heureux et Roch Cayouette. À chaque prise de vue, la sculpture sur roues est manipulée physiquement (déplacée et déployée sous toutes ses formes) comme dans un film en « stop motion ». Ces images captées par Diane Lafontaine par photographie argentique, une technique photographique permettant l’obtention d’une photographie par un processus photochimique comprenant l’exposition d’une pellicule sensible à la lumière puis son développement et, éventuellement, son tirage sur papier, sont ensuite numérisés et modifiés à l’aide d’un logiciel informatique de traitement de l’image. Chaque image, en édition limitée, est imprimée en grand format au jet d’encre pigmentée sur du papier Stonehenge. La sculpture originale a été détruite.